Photothérapie : une solution lumineuse
pour raviver l’éclat, unifier le teint et atténuer l’acné

La photothérapie convient particulièrement aux personnes atteintes de maladies cutanées chroniques comme le psoriasis, l’eczéma, le vitiligo, le lichen plan ou un prurit persistant qui ne répond pas bien aux seuls traitements topiques. Elle s’adresse à celles et ceux qui recherchent un traitement non invasif, réalisé sous supervision médicale, capable d’améliorer les symptômes et la qualité de vie. Les candidates et candidats idéaux doivent être en bonne santé générale et prêts à suivre plusieurs séances, puisque la photothérapie se réalise habituellement en cure pour obtenir les meilleurs résultats. Une consultation avec un dermatologue ou un professionnel de santé permettra de confirmer si ce traitement est adapté à votre situation.

La photothérapie est cliniquement validée pour le traitement de plusieurs affections dermatologiques chroniques. Elle peut améliorer le psoriasis en réduisant l’épaisseur des plaques, les squames et les démangeaisons, en ralentissant le renouvellement accéléré des cellules cutanées. Elle est également efficace pour la dermatite atopique (eczéma), en diminuant l’inflammation et les démangeaisons, surtout lorsque les corticostéroïdes topiques ne suffisent plus. Dans les cas de vitiligo, la photothérapie stimule l’activité des mélanocytes afin de restaurer la pigmentation des zones touchées. Elle permet aussi de réduire l’inflammation et les démangeaisons liées au lichen plan et d’apaiser le prurit chronique, c’est-à-dire les démangeaisons persistantes sans cause claire. Comme chaque condition répond différemment, les plans de traitement sont toujours personnalisés et réalisés sous supervision médicale.

Oui. La photothérapie est un traitement médicalement reconnu et soutenu par des décennies de recherches cliniques. Elle est considérée comme traitement de première ou deuxième intention pour des affections comme le psoriasis, la dermatite atopique (eczéma) et le vitiligo, selon des associations dermatologiques majeures telles que l’AAD et l’Association canadienne de dermatologie.

Dans de rares cas, elle peut provoquer une irritation ou une sécheresse temporaire, surtout sur les peaux très sensibles. Cependant, pratiquée sous supervision médicale et adaptée à chaque patient, elle est très efficace pour réduire les poussées d’eczéma et améliorer le confort cutané sur le long terme.

Non. Tout assombrissement dû à la photothérapie est généralement temporaire. Après la fin des traitements, le teint revient progressivement à son état normal. Les modifications pigmentaires permanentes sont rares et surviennent surtout en cas d’exposition excessive ou de protocole inadapté.

Les résultats varient selon la condition traitée. La plupart des patients constatent une amélioration après 4 à 6 séances, avec des effets thérapeutiques complets souvent atteints après 20 à 30 séances. Votre médecin suivra l’évolution et ajustera le traitement au besoin.

Oui. La photothérapie, en particulier le narrowband UVB, est l’un des traitements les plus efficaces et sûrs pour le psoriasis modéré à sévère. Elle ralentit le renouvellement rapide des cellules cutanées et réduit significativement l’épaisseur des plaques, les squames et les démangeaisons.

Oui, lorsqu’elle est réalisée dans un environnement clinique contrôlé. Les séances sont minutieusement chronométrées et dosées selon votre type de peau et votre condition. Les effets secondaires sont généralement légers, incluant rougeur ou sécheresse.

Non. Bien que les deux utilisent des rayons UV, les bancs solaires émettent des UVA et UVB à large spectre et en doses non contrôlées, augmentant le risque de cancer de la peau et de vieillissement prématuré. La photothérapie utilise des longueurs d’onde médicales précises et des doses contrôlées pour traiter les maladies cutanées en toute sécurité.

Non. La photothérapie utilise la lumière ultraviolette (UV) pour traiter les affections inflammatoires de la peau. La luminothérapie rouge utilise la lumière rouge ou proche infrarouge, principalement à des fins esthétiques comme la régénération cutanée ou la cicatrisation. Les mécanismes et applications sont complètement différents.

La plupart sont légers et temporaires, incluant rougeur, sécheresse, légère sensation de brûlure ou démangeaison et bronzage temporaire. Rarement, une surexposition peut provoquer des cloques. Un suivi médical est essentiel pour limiter les risques de photo-vieillissement lors d’un traitement prolongé.